
Les calvaires
Le calvaire du Gouffre de Proumeyssac

En 1907 lors de la première descente dans le gouffre de Proumeyssac des ossements sont retrouvés dans les entrailles de la cavité. Monsieur Gustave Soulié qui participait à cette première découverte érige une croix de bois en mémoire des victimes de la profondeur de ce trou. Dans les années 1975 le petit fils Monsieur Yvon Soulié remplace la croix que le temps avait dégradée.
En 2005 à nouveau sous les outrages du temps la croix est à terre en deux morceaux. La commune et l'association "Retour aux Sources" en reconstruisent une nouvelle dans une poutre de chène à l'identique de la précédente et la plante au même lieu dans son socle de pierre. Eric-Marc Veyrent a façonné la croix et la mise en place a été réalisée avec l'aide de Keith Reynolds.

Le calvaire de la route de Gravard

Ce calvaire est composé d'un socle en pierre et d'une croix en fonte aux décors finement travaillés. Il y a bien longtemps la croix a été endommagée. Une des branches était cassée, avait disparu et la croix était enfouie dans une haie de lauriers.
Sous l'impulsion de la famille Lamaud la croix fut retrouvée dans l'épaisse végétation. Robert nettoya le socle en pierre et se chargea de faire réparer la croix par un ferronnier d'art. Fabienne Lamaud notre artiste peintre, à l'aide de quelques coups de pinceaux magiques lui redonna tout son éclat. Robert Lamaud, Eric-Marc Veyrent et Odet Connangle taillèrent la haie pour lui assurer un bel écrin et aménagèrent une dalle de béton. Quelques "Milles pertuis" colorent à nouveau de jaune le pied du socle. Ces fleurs qui pointent leurs pétales, ressurgissent du passé pour nous rappeler que les anciens fleurissaient ce calvaire dans le souci du respect des lieux sacrés.
D'après certains témoignages d'autres calvaires existaient sur la commune mais ces édifices auraient aujourd'hui disparus. Si vous trouvez dans vos archives personnelles, des photographies, des textes ou autres documents qui permettrait de nous décrire ces éléments de notre patrimoine alors nous pourrions engager un travail de reconstruction totale ou partielle.
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